Aller au contenu

Catégories > Situation de violence > Écoute active

L'écoute active

Écouter ça s'apprend

Écouter, c’est à la fois écouter les autres et s’écouter soi-même. L’objectif reste toujours de mieux comprendre les autres et de mieux se comprendre soi-même afin d’identifier les besoins qui sont rejoints ou non.
L’écoute active ce n’est pas seulement entendre les paroles des autres, mais c’est aussi s’intéresser à leur langage non-verbal, à leur attitude, à leur manière d’être, au vocabulaire employé, etc. Chaque détail est un indice à relever pour permettre une meilleure compréhension.

Réussir à s’écouter et à écouter pleinement les autres, c’est un apprentissage qui se fait au fur et à mesure, lorsqu’on prend l’habitude de prêter attention à tous ces petits détails de l’expression !

Écouter vraiment

Entendre, c’est une chose. Mais Écouter, c’est un vrai choix conscient.
Lorsqu’on écoute une personne dans une situation difficile, de nombreux élans nous poussent à l’aider, à l’apaiser, à lui indiquer quoi faire. Mais bien souvent, les personnes qui nous parlent souhaitent trouver une solution par elle-même et ont simplement el besoin d’être écoutées. La charge émotionnelle des personnes se confiant a besoin de recevoir un accueil d’autrui, mas d’être jugée ni conseillée.
Bien souvent, la seule présence empathique qui réceptionne et accueille simplement, suffit souvent à ce que mon fil émotionnel se déroule tout seul. Rare sont les personnes qui savent offrir cet espace d’empathie spontanément. Heureusement, cela s’apprend. Et cela passe par démasquer les habitudes qui entravent notre capacité à être pleinement présent à ce que vit l’autre.

Les obstacles à l'écoute

Une bonne écoute, c’est une écoute active et empathique. C’est souvent assez difficile à respecter. Voici cinq exemples de situations à éviter, faisant obstacle à une bonne communication.

Finalement, l'écoute active c'est quoi ?

La pratique de l’écoute active inclut au moins trois éléments : un intérêt pour le message de la personne qui parle, un arrêt momentané du jugement et l’utilisation de paraphrases pour s’assurer de comprendre, et enfin une interaction à base de questions pour permettre à la personne de verbaliser sur ses pensées, ses croyances ou ses émotions.

Finalement, ce qu’il faut bien garder en tête, c’est que dans l’écoute active, le plus important c’est l’écoute. Il faut s’abstenir de vouloir faire la justice, d’interrompre, de juger, de commander l’autre, de nier, de raconter son propre vécu, d’enquêter ou d’essayer de trouver des raisons à tout. Bien souvent, une personne traversée par une vague émotionnelle trouvera son réconfort dans l’écoute, dans l’attention qu’on lui portera et dans le crédit qu’on lui apportera.