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Précarité étudiante

Etu-en-sante t’accompagne pour résoudre les problèmes du quotidien.

La question de la précarité étudiante est prégnante depuis de nombreuses années. Début 2020, près de trois quarts des étudiants·es déclaraient avoir rencontré des difficultés financières.

La problématique du logement, bien que peu médiatisée, est aujourd’hui centrale pour une grande partie de la jeunesse. La décohabitation représente pourtant le premier poste de dépense chez les jeunes, elle  est caractérisée comme le premier vecteur d’émancipation et comme une véritable clef de réussite dans les études. Aujourd’hui un·e jeune sur deux rencontre des difficultés financières pour payer son loyer ou les charges de son logement.

Sur le volet de la précarité étudiante ou sur celui de la santé mentale, les étudiants·es travaillant en parallèle de leurs études ont subi les effets de la crise de plein fouet. Ainsi, 66 % (+17 points par rapport aux étudiants·es non-salariés·es) d’entre elles et eux estiment avoir eu des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine et équilibrée, 52 % ont rencontré des difficultés financières pour financer des actes médicaux ou des médicaments (+18 pts par rapport aux étudiants·es non-salariés·es), 41 % des étudiants·es salariés·es ont renoncé à des soins, dont 56 % pour raisons financières. Plus globalement, ce sont 82 % des étudiants·es avec un emploi rémunéré qui ont rencontré des difficultés financières depuis le début de la crise sanitaire en mars 2020. Une détresse psychologique importante est également à déplorer puisque 79 % d’entre elles et eux ont ressenti le besoin d’être écouté·e ou de se confier à quelqu’un. En 2020, 87 % des étudiants·es avec une activité salariée en parallèle se sont sentis·es tristes, déprimés·es ou désespérés·es, soit 13 points en plus que les étudiants·es sans activité salariée. Plus inquiétant encore, 40 % de ces étudiants·es ont eu des pensées suicidaires depuis le début de la crise sanitaire.

La crise perdurant, l’accès au monde professionnel pour les jeunes, reste difficile. En effet, 8 jeunes sur 10 considèrent que la période actuelle impacte leur recherche d’emploi, un chiffre élevé qui ne faiblit pas dans le temps (80 % ; +3pts). Plus de 3 jeunes sur 10 actuellement à la recherche d’un emploi étaient engagé·e·s dans un processus de recrutement avant la crise, processus qui a été annulé ou suspendu. La recherche d’emploi apparait toujours difficile, notamment compte tenu de l’absence d’offres pour 37 % de jeunes actuellement sur le marché du travail, une situation qui en a incité 33 % à élargir leurs critères de recherches. La santé mentale des jeunes en recherche d’emploi est également particulièrement inquiétante puisque 42 % des jeunes en recherche de leur premier emploi ont eu des pensées suicidaires depuis le début de la crise sanitaire, soit 20 points de plus qu’en juin 2020. Cette dégradation de leur santé mentale peut s’expliquer par la difficulté de nombre d’entre eux à trouver un emploi, mais également par les difficultés financières auxquelles a fait face une grande partie de la jeunesse. Effectivement, 62 % des jeunes ont eu des problèmes pour s’alimenter correctement pendant la crise sanitaire, et 69 % des difficultés pour payer un loyer.

Les AGORAé sont des espaces d’échanges et de solidarité qui se composent d’un lieu de vie ouvert à tous·tes et d’une épicerie solidaire accessible sur critères sociaux. Portées et gérées par des jeunes pour des jeunes, les AGORAé sont des lieux non-stigmatisants œuvrant pour l’égalité des chances d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur.

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